L'intérêt pour l'histoire locale anime tous les membres de notre association HCLM, rédacteurs ou lecteurs. Il s'inscrit dans une tendance générale. Relativement récente, elle témoigne d'un souci de quête de ses racines, ou de découverte du passé d'un territoire jusque-là inconnu sur lequel on prend pied. Bref, de comprendre le présent par le passé, de saisir les continuités et les ruptures. Cette quête s'investit dans de nombreuses associations (il serait prétentieux de parler de « sociétés savantes ») qui œuvrent à l'échelle d'une commune ou d'une petite région. Elle donne lieu à de nombreuses manifestations et productions : expositions, visites-découvertes, articles, monographies... En ce qui nous concerne, nous avons pleinement conscience de ces limites en publiant ces articles d'histoire « buissonnière » : la disparité des sujets traités, rattachés à des époques courant de la fin du Moyen âge au XXe siècle, avec une prédominance du XVIIIe ; l'éparpillement des thèmes abordés (démographie, métiers, agriculture, vie religieuse, conditions sociales, administration locale ; diversité des lieux aussi, partant d'un ancrage sur Saint-Martin-du-Fouilloux, avec un élargissement aux communes ligériennes et bocagères voisines ou proches, de Bouchemaine à Ingrandes en remontant jusqu'à Saint-Augustin-des-Bois. Quant aux circonstances qui ont provoqué l'intérêt pour ces sujets multiples, elles sont, elles aussi, fort variées : le hasard souvent. Par exemple, à l'occasion d'une recherche généalogique dans un registre paroissial, sous l'écriture maladroite d'un curé du XVIIIe siècle, la mention d'un métier insolite, la référence à une épidémie, ou à une situation familiale hors-norme peuvent nous pousser à en savoir plus sur la vie de nos aïeux.
